Le Corbeleys, restaurant d'altitude traditionnel et savoyard
03-08-2022 dans Art de vivreEn pleine montagne, sur les pistes des 3 Vallées en hiver et au détour d'une balade en été, le Corbeleys est un restaurant d'altitude authentique, où l'accueil est chaleureux et convivial. Martine, gérante de l'établissement depuis 1985, se fera un plaisir de vous recevoir dans le chalet d'alpage de ses grands-parents.
Quelle est l'histoire de votre restaurant ?
— Le Corbeleys est un ancien chalet d'alpage qui appartenait à nos grands-parents qui y montaient avec des bêtes au printemps, en été et en automne. Nous l'avons réparé avec mes frères et sœurs en 1985 pour en faire un restaurant d'altitude et je travaille ici depuis le tout début de l'aventure. Mon frère m'a rejoint 17 ans après parce qu'il était moniteur de ski avant. On gère le restaurant ensemble depuis.
Dans le restaurant, des anciennes photos des grands-parents de Martine ornent les murs. La simplicité de l'ancien temps se ressent toujours, jusque dans les recettes de sa grand-mère, proposées encore aujourd'hui au menu.
Comment s'appelle le Chef ? Quel est son parcours ?
— Le chef s'appelle Nicolas Laberousse et il travaille avec nous depuis 12 ans. Il est arrivé en 2002 et a travaillé 9 ans consécutifs au Corbeleys, tous les hivers parce qu'on n'était pas encore ouvert l'été. Il est parti sur Albertville pendant 7 ans et ensuite revenu il y a 3 ans. Il travaille avec nous depuis et est présent tout le temps, même à l'intersaison car il habite aux Menuires à l'année.
Quel plat représente le mieux votre établissement ?
— La quiche mémé est emblématique du restaurant, parce que c'était la quiche que ma mémé Nini faisait, c'est la recette de ma grand-mère qu'elle a ensuite dévoilée aux cuisiniers. Il y a aussi la croziflette et les diots des Belleville qui plaisent si on a envie de manger un plat typiquement savoyard.
Un dessert à nous recommander ?
— Je recommande la tarte Géfrian, c'est une tarte signature recouverte de crème brûlée. Il y a aussi la gourmandise du pépé avec 3 desserts : la tarte Géfrian, les rissoles de notre grand-mère et le farçon et ses 10 ingrédients (pommes, raisins secs, brioche, pain d'épice, œufs, lait, ...) servi chaud avec une boule de glace vanille. Ces deux desserts signatures ont toujours beaucoup de succès.
Comment vous approvisionnez-vous ?
— On travaille avec des produits frais, on suit les saisons pour les fruits et légumes. Nous achetons des produits à la ferme de la Trantsa au Chatelard de Saint-Martin-de-Belleville et nous nous fournissons avec la maison Rullier à Seez pour les crozets. En ce qui concerne les vins, on travaille avec des propriétaires savoyards pour proposer du vin d'ici.
Quel est l'état d'esprit de votre cuisine ?
— Authentique. On aime faire de la cuisine de l'ancien temps, celle que faisait notre grand-mère, qui est simple et bonne.
Quelles sont vos perspectives pour l'avenir ?
— Nous souhaitons continuer sur cette lancée et rester comme nous sommes actuellement, authentiques et tournés vers l'échange avec les clients. On aime bien discuter avec les gens, ils repartent contents d'ici et apprécient quand on leur raconte notre histoire.
Quel est l'endroit que tu aimes particulièrement dans la vallée ?
— J'aime beaucoup le restaurant Le Montagnard, le refuge du Trait d'Union, chez Pépé Nicolas aussi. J'aime ces endroits parce qu'on s'y retrouve entre nous avec les amis et la famille et on s'y sent bien.
Quels sont vos ingrédients fétiches ?
— Nos ingrédients fétiches sont les produits locaux ! Que ce soit les diots, la tomme de Savoie, la polenta, les crozets, qu'ils soient nature ou au sarrasin, on les cuisine au quotidien pour le plus grand bonheur des touristes qui viennent nous rendre visite.